Souvent plébiscitée pour les grands groupes cotés en bourse ou implantés à l’international, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est relativement méconnue des TPE/PME, alors que celles ci représentent pourtant 47% du salariat de la région. L’enjeu consiste aujourd’hui à les convaincre de l’intérêt d’une démarche RSE, et de son impact positif sur la performance économique.
Pour y parvenir, le Comité 21 anime depuis 2014 un dispositif d’accompagnement en Pays de la Loire, pour aider les entrepreneurs à structurer et mettre en œuvre leur démarche RSE.
Partant du constat que la citoyenneté ne s’arrête pas aux portes de l’entreprise, de nombreuses TPE/PME sont déjà engagées dans la RSE, sans réellement le savoir : amélioration de la qualité de vie au travail, gouvernance participative, gestion de l’énergie, gestion des déchets ou encore optimisation de l’empreinte carbone due aux transports… Ainsi, rares sont les entreprises qui partent de « zéro ».
La RSE est une démarche d’amélioration continue. Cela suppose que l’entreprise évalue et rende compte de sa démarche, de ses progrès et des axes d’amélioration à investir. La publication d’un rapport RSE (ou reporting) est un bon moyen de faire partager les résultats de la démarche et de mettre en avant les efforts de chacun. Ele incite les entreprises à définir des indicateurs pour mesurer la valeur ajoutée et l’efficacité de la stratégie mise en œuvre.
Idéalement, cette évaluation doit prendre en compte la responsabilité de l’entreprise mais aussi celle des parties prenantes associées. La publication d’un rapport RSE permet également d’anticiper l’évolution de la législation.
L’obligation de reporting, qui ne concerne aujourd’hui que les entreprises de plus de 500 salariés en vertu de l’article 225 de la loi grenelle II, devrait concerner de plus en plus d’entreprises à l’avenir. Les enjeux de cet exercice sont nombreux : il s’agit d’identifier les « bons » indicateurs, de s’assurer de la pertinence, de la précision et de la comparabilité des informations, de renforcer la fiabilité et la crédibilité des données, de structurer les informations, et de lier la démarche de développement durable avec la stratégie et la performance globales de l’organisation.
Une fois mise en place et évaluée, il est indispensable de partager avec ses parties prenantes au sens large le fruit de cette démarche en faveur de la RSE. Les enjeux de la communication de sa démarche RSE sont multiples et ont une répercussion aussi bien en interne qu’en externe. Il s’agit de faire connaître et de partager le projet, ses objectifs et les moyens mis en œuvre à tous les acteurs concernés. L’appropriation de la démarche par tous est d’autant plus simple qu’elle est exposée de manière transparente, accessible et cohérente.
Communiquer sur sa démarche permet également de rassurer l’ensemble des collaborateurs sur le bienfondé du changement en mettant en avant les bénéfices et améliorations attendus. Les collaborateurs pourront ainsi mieux anticiper les évolutions et la transition sera facilitée.

Les facteurs clés de succès / écueils à éviter
« Aujourd’hui, si quelqu’un veut appliquer cette pratique dans son entreprise, que lui conseilleriez-vous ? À faire ou à éviter…«
- Les temps d’implication des salariés doivent être pris sur les temps de travail.
- La démarche est relativement longue (selon la charge de l’entreprise et donc la régularité des ateliers puis groupes de travail : 1 an en moyenne à raison d’un peu moins d’une réunion par mois), c’est une démarche de maturation qui vise l’appropriation par tous, cela ne peut pas se faire en un jour.
- Même si ce n’est pas indispensable, se faire accompagner est un plus : la neutralité de l’animateur permet de dépasser les éventuels passifs relationnels, et l’expertise, de guider la démarche, d’aller à l’essentiel.
APIPME vous propose de vous accompagner dans cette démarche de mise en place d’une action RSE en ayant une action de protection environnementale. En installant des ruches et leurs abeilles sur votre terrain et en formant et animant vos salariés autour de cette action.
Quelques chiffres pour vous donner envie de franchir le pas
La RSE procure un gain de performance de l’ordre de 13% en moyenne (Etude France Stratégie, 2016) • 74% des consommateurs sont sensibles à l’achat d’un produit d’une entreprise engagée en RSE (Sondage Ifop, septembre 2019) • 80% des salariés pensent que la RSE favorise l’innovation (Baromètre RSE Ekodev-Des enjeux et des hommes – Occurrence, 2017) • Pour 76% des étudiants de grandes écoles, l’engagement social et environnemental d’une entreprise est un critère essentiel dans leur recherche d’emploi (Ipsos | BCG – CGE – Talents : ce qu’ils attendent de leur emploi (janvier 2020)
Laisser un commentaire